La photo du bâtiment que vous pouvez voir a été prise au début de l’aventure, il y a maintenant fort longtemps, en 2009 je suppose.
Ça donne envie d’exclamer un WHOUAH, c’est génial!
Mais pour vous relater correctement l’histoire, je pense que le format roman en livre de poche, sur environ 300 pages serait nécessaire. Alors ici, je fais pause (mais j’ai bien envie de tenter
d’écrire ce bouquin…ce polar). A suivre…
Il est situé au cœur d’un village de l’Aude, Salles sur l’Hers, dans la vallée de la Piège, aux abords de la grande plaine du Lauragais entre
les Pyrénées et la Montagne Noire. Tout près de Toulouse (environs 35mn), de Castelnaudary (15mn) et à 10mn du Seuil de Naurouze qui est le lieu du partage des eaux du canal du midi.
Quoi dire, sinon que je trouve le cadre exceptionnel.
L’Endroit est idéal pour venir y séjourner en vacances, en profitant par exemple du petit camping municipal tout arboré, situé sur les rives de notre joli lac du Régambert où dans d’autres lieux
offrant le gîte et le couvert.
D’innombrables chemins dans les collines pour des ballades avec vues exceptionnelles vous sont offerts… Mais aussi toutes sortes d’activités nautiques, proposées au lac de la Ganguise pour les
sportifs (à 5mn du village).
Ceci ouvrant l’appétit, vous trouverez bon nombre d’adresses où il est bon d’y déguster le fameux cassoulet, spécialité locale mondialement reconnue.
Voici un petit florilège d’images de l’intérieur des locaux. Une grande partie est encore en travaux et ceux-ci vont immanquablement s’étaler
sur des années puisque je fais tout moi-même.
L’espace de fabrication des guitares est un bloc étanche disposé sur deux niveaux. Étanche car sous contrôle pour maintenir un taux d’humidité relative aux alentours des 45%.
Ce n’est pas le cas de la salle de vernissage qui est encore à parfaire (refaire) en mode « bypass », elle servira ensuite aux travaux plus lourds. Actuellement, ça fonctionne, mais je
dois jouer avec la météo, ce qui rend l’usage pour les guitares lourdement aléatoire. C’est souvent trop chaud et humide l’été, trop froid l’hiver. C’est très pénible.
Voilà pourquoi je vais construire un autre espace dédié aux guitares. Il sera totalement étanche et fonctionnera en circuit fermé (climatisé cela va de soi), par l’utilisation d’un système de
ventilation en trois étages de filtrations associé à 32 cartouches contenant chacune 3,5kg de charbon actif. J’ai tous les éléments stockés depuis des années. Malheureusement, le temps et aussi
l’énergie me manquent. Mais c’est fondamental pour moi et l’exigence qualité que je m’impose à réussir mon vernis PU Ultra fin car appliqué (après séquences d’application du bouche pores
par tampon, poncé jusqu’au bois) direct sur bois.
Ce sera aussi une salle blanche où le séchage puis les ponçages de finitions et polissages se feront à merveille, sans particules risquant de rayer lors de l’approche finale. Et je peux vous dire
qu’à la fin, ce qui reste, c’est très fin. Ainsi, ça vibre bien, ça sonne bien, ça « claque » et ça projette loin. Accessoirement, ce vernis inaltérable vous permet de nettoyer
l’instrument avec une solution de gel hydro alcoolique si vous n’avez rien d’autre (y’à des stocksJ).
Je défends mordicus cette solution car la guitare est un instrument de contact, et les vernis au tampon finissent toujours par souffrir du contact humain.
J’ai construit quelques outils-machines qui interviennent minimalement là où l’outil manuel me rendrait la tache extrêmement longue et
compliquée. D’autres machines plus standard servent à l’extraction puis à la préparation d’éléments constituant la guitare.
Ici, j’ai fabriqué l’essentiel de mes outils, et ce n’est pas fini.
L’outil principal de cet atelier, à commandes cérébrales et digitales, n’existe pas dans le commerce, car c’est ma mère qui l’a fait (merci maman!).
C’est H441.